entrepreneuriat

1er mai : pendant qu’on fête les travailleurs, on enterre les entrepreneurs

Il y a des coïncidences qui en disent long.
Le 1er mai 2024 — Journée internationale des travailleuses et des travailleurs —, le gouvernement du Québec suspendait en catimini le programme Soutien au travail autonome (STA). Un an plus tard, silence radio.

Faut-il en rire ou en pleurer?
Alors qu’on célèbre celles et ceux qui bâtissent l’économie, on a retiré sans ménagement l’un des rares outils qui permettaient à des milliers d’aspirants entrepreneurs de se lancer sans sombrer. Plus d’encadrement. Plus de soutien financier. Plus de filet.

En d’autres mots : débrouillez-vous.

Cette suspension n’est pas qu’une décision administrative. C’est un renoncement politique.
En coupant le STA, on sacrifie :

  • l’esprit entrepreneurial,
  • le développement économique régional,
  • et l’espoir d’une insertion professionnelle digne pour ceux qui n’entrent pas dans les cases classiques du marché du travail.

Le message est clair : on préfère remplir les postes vacants que soutenir celles et ceux qui créent de nouveaux emplois.

Économiser quelques millions aujourd’hui, pour perdre toute une génération d’entrepreneurs demain?
Brillant. Visionnaire.

Pendant qu’on coupe dans l’avenir, les régions se vident, les idées meurent et la précarité gagne du terrain. Mais, rassurez-vous : au gouvernement, on pourra toujours se féliciter d’avoir « réorienté les ressources ».

Le Québec mérite mieux que des décisions à courte vue. Il mérite de croire encore en ses bâtisseurs.

Il est temps de le rappeler. Haut et fort.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *